Inondations Les champs sous l’eau
Alors que le printemps pointe son nez et que les cultures crient famine, l’eau empêche une partie des agriculteurs d’intervenir dans leurs parcelles.
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Sur ses 160 hectares, Ludovic Segault, agriculteur à Sarnois, dans l’Oise, ne compte que 1,5 ha sous l’eau. Mais tous ses champs sont touchés par le surplus d’eau. Les fortes précipitations de l’automne et de l’hiver ont retardé la date du premier apport d’engrais. Certaines parcelles ne l’ont d’ailleurs toujours pas reçu. Et la météo annonce encore de l’eau pendant encore au moins une semaine dans le nord. Selon Météo-France, la pluviométrie a été excédentaire de plus de 10 % sur l’Hexagone depuis le début de l’hiver.
C'est un peu compliqué de travailler dans les champs en ce moment en Haut de France. Légèrement humide...
— Ludovic Segault (@Stelata60)
À cause des faibles reliquats et la bonne croissance des plantes liées à la douceur hivernale, et les difficultés pour rentrer dans les parcelles, Ludovic Segault estime être en retard sur les besoins des cultures. Il a pourtant des terres plutôt limoneuses, mais elles sont parsemées de « mollières », des zones où le risque d’enlisement est très élevé dès que le sol est gorgé d’eau. « Un voisin s’est même enlisé hier », explique-t-il.
Certains colzas n’ont pas supporté l’excès d’eau. « Ils sont violets et quand on tire dessus, ça vient tout seul », décrit Ludovic Segault. L’agriculteur de l’Oise cultive aussi des pois et des féveroles de printemps ainsi que des betteraves. Mais le semoir est toujours sous le hangar. Ludovic Segault s’inquiète pour le potentiel de rendement des légumineuses.
En situation d’excès hydrique, le colza devient violet
Le semoir à betteraves va encore rester au chaudEncore 60mm en 1 semaine
Tout est saturée depuis 5 mois
Une catastrophe céréalière sur une large part de lasur
et
— menier jean rene (@menierjeanrene)
Un peu de soleil pour que ça lèveParcelle de mes futurs
ce matin.
Je ne suis pas près d’y aller!!!
— Guillaume Wullens (@G_wullens)
Bientôt une culture de riz ?Cherche tuba pour pois de printemps ras-le-bol de cette pluie et du vent
— Thierry BERNIER (@thierrybernier7)
Quelques soucis d’hydromorphieBon, là c'est pas facile de voir le stade du blé... va nous falloir masque et tuba !
— Thierry Gain (@ThierryGain)
Même dans la cour de fermeEt chez vous, tout baigne ?
— Gilles vk (@gilles_vk)
Les poules vont se transformer en canardsJ’peux pas, j’ai piscine...
— Quentin B (@bigard_q)
Le maraîchage aussi est touchéJe crois que je vais aller voir si les poules apprennent à nager!!!
— Cédric B. (@ja45cb)
Ça passe tout justeÇa baigne
— Ferme des Prés Neufs (@FermePresNeufs)
Ouf, c'est passé
Il était temps, le blé commençait à avoir vraiment faim !
Il y aura plus qu'à laver
— Antoine Thibault (@AgriSkippy)
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